J’ai introduit du rythme dans la perspective du terrain tout en longueur. Un visuel rythmé dans une longue parcelle rectiligne. Une animation visuelle, visible de loin et de près.
J’ai composé pour le talus une succession de tâches avec les formes et les couleurs des plantes méditérranéennes.
Le long de la haie rectiligne de thuyas, j’ai apporté de la souplesse et de l’éxubérance avec une forme de massif ondulant et des strates ondulantes aussi. J’ai laissé déborder les végétaux et le massif devant la haie structurée. Entre structure et foisonnement.
J’ai choisi de mettre 2 massifs face à face décalés, pour créer un goulet resserré et séparer les espaces. Espace autour de la piscine et espace plus campagne dans l’arrière du terrain. Ainsi, le jardin se composait de sous-espaces reliés entre eux avec des identités propres.
J’ai créé un filtre végétal avec des petits arbres légers dont le feuillage laisse la possibilité de voir jusqu’au fond du jardin. C’était important de pouvoir séparer les espaces sans fermer la perspective.
J’ai aussi imaginé un « point phare » dans la partie arrière du jardin, pour renforcer son identité. Avec une arche et une composition d’arbustes autour d’une glycine taillée en arbre.
Pour terminer, j’ai organisé la place du potager (mi-ombre) et d’un verger qui marquerait une atmosphère différente de cueillette.