La « jardinothérapie » fait des adeptes

Verdure et nature ont donc le vent en poupe. D’aucuns parlent même de « jardinothérapie ». Le jardin serait un antistress pour 55 % des Français, selon monechelle.fr. En outre, pour 26 %, il est perçu comme l’occasion de faire une parenthèse saine et zen. Le grand air n’y est pas pour rien. Et la pratique de la culture non plus. Dans la même mouvance que la vague du fait maison, on veut désormais remettre ses mains dans la terre. Faire pousser et voir pousser. Si bien que les blogs, sites, émissions de jardinage, à la télé comme à la radio, font un carton. Chacun présente ses réalisations et explique comment planter sans… se planter.

Le jardin s’inspire aussi des traditions médiévales des cultures médicinales et aromatiques. À l’instar du potager, le jardin devient fonctionnel, utile et intelligent. On peut en effet y mettre en avant les atouts d’un circuit court pour se nourrir, où autonomie et qualité sont au rendez-vous. Un discours repris par nombre de chefs cuisiniers qui vantent les bienfaits de leur jardin et transforment leurs cultures en nourritures terrestres.